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jeudi 4 juin 2015

Cyber Harcèlement: Monde virtuel avec victimes réelles !

Hello

Je suis relativement absente des "blogs", que voulez-vous je ne suis qu'une "youtubeuse", parler c'est mon truc... écrire un peu moins.

Mais aujourd'hui, je fais une entorse à mon habitude pour venir discuter avec vous d'un sujet qui me touche énormément ces derniers mois, voir années.


On va parler du "Monde Virtuel", de nos jours (certain(e)s sont né(e)s avec).
Nous avons distingués deux mondes. Celui dit "réel", quand tu peux toucher les choses, vivre ..., notre monde actuel tel que nous le connaissons. Et ce fameux monde "virtuel", réseaux sociaux, tous ce qui est sur la toile, le web appelez ça comme bon vous semble.

Alors fût une époque, c'est vrai que le virtuel, était du virtuel, rien de plus, mais à la naissance des réseaux sociaux (où je suis moi-même) d'autres soucis sont arrivés avec.

Comme on dit souvent , internet c'est aussi bien un océan d'informations, comme une grosse poubelle. On y trouve de tout. A nous de savoir décrypter l'information qui nous est gentiment proposée.

Cela fait bientôt 4 ans (en juillet) que je suis ce qu'on appelle "youtubeuse" pour la version condensée et plus vulgarisée, pour ceux qui ont plus de considération, nous sommes ce qu'on appelle des "créateurs de contenus". Je préfère le second moins péjoratif, mais c'est une question de goût .

Durant toutes ces années, j'ai vu défilé un nombre incroyable de mails , de messages de détresses de nos jeunes ou moins jeunes d'ailleurs, des appels au secours car ces personnes subissaient du cyber-harcèlement.

Harcèlement, qui bien entendu commençait dans ce fameux monde "réel" pour terminer sa course dans cet autre monde "virtuel", ce qui bien entendu ne donne aucun répit à la dite victime.

Quand je vois, le nombre de suicide chez les adolescents, pensez-vous encore que ceci est "virtuel"? Si c'est le cas, alors je vous invite à la dire à ces parents qui quand ils vont dans la chambre de leur fils/fille disparu, ont un manque qui ne peut être que REEL.


J'ai connu le harcèlement, mais à "mon époque" (ça fait vieux dinosaure quand j'parle! Jadis, en 1800 ... lol), déjà y avait pas les réseaux sociaux et DIEU MERCI ! Sinon j'aurai probablement pris très cher.
Mais c'était très dur, d'avoir les moqueries sur mon obésité, les insultes, les rires, les regards ...au fil du temps on se forge une carapace, mais croyez moi si j'avais en plus de ça dû voir étalé sur les réseaux des moqueries, j'aurai surement tenté de mettre fin à mes jours. 

D'ailleurs, j'ai déjà tentée une fois de le faire, quand j'étais jeune, ne supportant plus tous ce "monde "bien réel, et bien dur. 

Je suis triste de voir que l'être humain, qui peut être capable de si belles choses, puisse également être l'auteur de tant de destruction.

Vous allez probablement me jeter encore des cailloux, mais dans le milieu animal, il n'y a pas tous ça. Pas de moqueries, pas de "lynchage" (soyons honnête il s'agit souvent de ça), alors ça me fait rire quand j'entends des gens dire avec fierté "non mais attends on est pas des animaux quand même ..."

Effectivement, nous sommes PIRES.Bref.


Qui est fautif? Honnêtement, je pense que nous ne le saurons jamais, car nous aurons tous notre propre théorie. Je dirais bien lâchement la société, mais vu que je compose cette société ... je pense que c'est l'affaire de chacun.

Ma théorie est simple, le monde tourne mal, le respect est perdu, la jeunesse est appauvrie en richesse humaine, mais peut-on leur jeter la pierre quand on voit ce qui est diffusé à la télé? Ou même ailleurs.

Ce qu'on peut faire ?
A notre échelle, nous pouvons adapté justement dans le cadre de l'enseignement scolaire, des cours de prévention, sur le harcèlement et le cyber harcèlement.

Pour aider notre jeunesse, en toute logique nous devons préserver ce qui sera notre futur et bien les préparer. C'est pour ça qu'en tant que "youtubeuse""influencer" appelez ça comme vous souhaitez, c'est un peu de mon devoir, étant "actrice" de cette toile, d'user de ma "notoriété" aussi petite qu'elle soit pour des causes bien plus grandes et honorables.

Nous devons prendre conscience, que nos jeunes sont sur la toile, on pourra rien y faire, si ce n'est les préparer. L'adolescence, c'est là où on se cherche, on se construit et imaginez les dégâts psychologiques pour certains dont le harcèlement est tel que le quotidien devient un enfer. Nous aurons des adultes brisés...

Je vous dis ça car même plus de 15 ans après, je suis encore entrain de me soigner psychologiquement de mon adolescence. Je sais donc quels dégâts cela peut avoir sur une vie adulte. Manque de confiance, trouble du comportement, trouble alimentaire, dégout de soi ... la liste est longue .

Nous devons faire entendre ceci à nos ministres de l'éducation, car c'est important. Le monde virtuel n'est plus, il est bien réel, et ses victimes le sont aussi.

Je pourrais vous parler du sujets durant des heures, en vidéo serait bien plus simple je pense. J'espère vraiment que qqun un jour prendra en considération ce genre d'appel à la solidarité car nos ados, et toutes les personnes victimes de cyber harcèlement ne devraient pas être mis de côté.


Je vous embrasse et n'oubliez pas: "Ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse"

Belle journée
Audrey Marshmaloo

15 commentaires:

  1. Superbe article ma belle !
    Le monde est pourri mais heureusement qu'il reste encore de belles personnes pour partager des valeurs qu'il ne faut jamais oublier !

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  2. Super article,
    tu a dis tout ce que je pense et heureusement que des personnes comme toi existe
    Gros Bisous ma belle

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  3. En France il existe un site des ressources (pour les élèves, les parents, les profs), ainsi que de numéros d'appel (http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/que-faire-qui-contacter/). A priori la plupart des établissements scolaires organisent des ateliers pédagogiques autour de ce thème. La prévention est donc là.
    Pour le reste, c'est l'éducation et le dialogue parent/prof/ados qui ne peut se faire qu'au cas par cas...

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  4. Très bel article qui je l'espère fera réfléchir les personnes au pouvoir, ceux qui décident, mais aussi les personnes qui lynchent d'autres en paroles en se disant "mais c'est pour rigoleeeeer" alors qu'en fait cà détruit la vie de quelqu'un... on peut rire d'autre chose que des faiblesses des gens!
    Je me permet par contre de te corriger sur une chose : l'expression "Ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse" est en réalité "Faites aux autres ce que vous aimeriez qu'on vous fasse", ce qui implique une action positive de notre part, et donc une situation active et non pas passive, parce que ceux qui ne font pas de mal aux autres ne font pas forcément du bien non plus...
    Enfin voilà mon avis... Personnellement, je suis fière de toi et de ce que tu es devenue et je trouve cà très bien que tu prennes position en essayant de bouger réellement les choses.

    Bonne journée à toi!
    Aurélie
    MissRedCooks.blogspot.com

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  5. Très bel article .... Tout est dit ....
    Si chacun à son échelle prenait conscience de ça, le monde irait un peu mieux ....
    bonne journée à toi Audrey
    Bizzz

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  6. Je partage ton avis, je n'ai rien à ajouter. Je n'aimerai vraiment pas être une ado à notre époque, mon adolescence n'est pas si loin mais je suis ravie que les réseaux sociaux n'étaient pas encore présents.

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  7. Bonjour à toi Audrey.
    Adepte de tes vidéos depuis au moins 3 ans je viens aujourd'hui te faire partager a toi et à ceux qui liront ce commentaire mon "avis" sur le sujet. Tu ne peux pas savoir à quel point ça fait du bien que des personnes comme toi ou enjoy phoenix osent parler de cette triste réalité. Harcelée pendant plus de 6 ans et le cachant à ma famille j'arrive peu à peu à me dénouer. Et aujourd'hui il faut à tout prix se battre comme cette forme de violence qui est la plus violente. Nous avons été des victimes sans comprendre pourquoi nous méritions ce mauvais traitement. A toutes les victimes qui liront ton superbe article sachez que l'éducation nationale a mis en place un site sur lequel vous pouvez trouver du réconfort et même un numéro à votre disposition. De plus en tant que future professeur des écoles sachez que nous avons de plus en plus d'informations et que nous sommes beaucoup plus informés sur ce sujet. On doit enseigner aux élèves les risques de ces reseaux sociaux. Cela fait même l"objet d'une compétence qu'ils doivent valider dans le B2i. Bref tout ça pour dire que les choses commencent à bouger mais comme beaucoup cela prend du temps. Alors en un mot: Nous sommes tous égaux! Respectons nous et vivons ensemble. Car les mots virtuels/ reels blessent et peuvent même tuer! Juste un petit mesqage d'espoir et un enormzemerci à toi pour ton article. :)

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  8. Bonjour Audrey,
    Si On mettait "la règle d'or" en pratique...
    Tout est dit'

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  9. Ce sujet est trop souvent considéré comme "pas grave" ou "banal", mais en tant qu'adulte on oublis souvent que l'adolescence est une période dure, et que certains sont vraiment cruels et ne se rendent pas compte de l'effet dévastateur qu'ils ont sur les autres. Internet est une autre source de danger, ou malheureusement ce mal est amplifié. Tu fais bien d'en parler, parce que beaucoup de jeunes doivent se sentir seuls et cas isolés... Parler de ton expérience peut aider certains jeunes qui se reconnaîtrons dans ton vécu alors merci pour eux.
    Bisous

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  10. Il y a quelques mois j'avais écrit un texte relatant mon histoire car je voulais le publier pour pouvoir aider des personnes qui ont été ou sont dans cette situation mais je n'ai jamais eu le courage de le publier et je pense qu'aujourd'hui je suis prête à le partager. Je suis désolée de pourrir ton article avec ceci.

    Je m’efforce aujourd’hui à écrire mon histoire en me disant que ça me permettra de passer à autre chose et en même temps d’aider d’autres personnes qui sont dans cette situation. Je ne pourrai pas tout vous raconter en détails car il y a certaines choses qui me font encore trop souffrir aujourd’hui. J’ai surtout peur que quelqu’un que j’ai connu tombe dessus, mais je me dis que si ça peut aider ne serait-ce qu’une personne je serais la plus heureuse.
    J’ai toujours été de nature calme, assez discrète et un peu la bonne copine à tout le monde, je pense que c’est de là que le problème vient. Beaucoup de personnes en ont abusé pendant des années.

    Tout commença en primaire, j’avais une bande d’amis, enfin si on peut appeler ça des amis car ils étaient sans arrêt en train de se moquer de moi. A l’époque j’avais quelques kilos en trop sans être vraiment grosse, mais j’avais hérité d’un surnom : « Géraldine » (c’était un petit cochon dans un dessin animé de l’époque). J’en ai pris vraiment beaucoup dans la tête au court de ces années mais là n’était pas le pire, le pire restait à venir.
    Quant au collège, cela a été assez mitigé. J’ai vécu autant de beaux moments que des infâmes.
    En sixième, je suis arrivée dans une classe où je ne connaissais personne, je me suis dit que c’était un bon moyen de repartir sur de bonnes bases, mais hélas mon passé m’a toujours vite rattrapé. J’ai encore et toujours fait l’objet de moqueries, d’insultes plus belles les unes que les autres parce que tenez-vous bien j’avais des boutons. Eh oui en 6eme avoir quelques boutons c’était limite une tare.
    En cinquième j’ai vraiment rencontré des personnes extraordinaires et je ne les en remercierais jamais assez pour tout ce qu’elles ont fait pour moi mais le mal était déjà trop encré en moi. Durant cette année j’ai voulu changer, me reprendre en main pour être plus parfaite (qu’elle belle erreur, sachez d’avance que la perfection n’existe pas, soyez fier de ce que vous êtes, ne vous occupez pas du regard des autres bien que ce soit difficile voire infaisable), j’ai donc entamé un régime, pas le régime qui consiste à manger de tout en quantité raisonnable et faire une activité physique à côté, non, non le régime où on mange plus (à ne jamais faire). Ah ça oui j’avais vite perdu du poids je me suis sentie bien un temps mais ça n’a pas duré, j’ai vite ressenti le besoin d’en perdre encore plus. Je suis descendu assez bas, je me nourrissais seulement pour pouvoir tenir le coup la journée. Tout ça à durée jusqu’en seconde, bien évidement entre temps j’avais fait le yoyo, j’avais repris du poids puis j’étais redescendue… Enfin bref, revenons-en à l’essentiel, il s’avère qu’avec ce changement le comportement de certaines personnes n’avait pas changé, seulement leurs insultes et leurs coups bas.
    Cette année-là j’étais avec un garçon qui en a aussi bien profité. Enfin bref ça m’a beaucoup blessé et encore aujourd’hui j’ai toujours du mal à faire confiance aux garçons. Durant cette année j’ai reçu beaucoup d’insultes sur mon blog, à cette époque c’était la mode des skyblogs.

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  11. En quatrième j’ai fait la connaissance d’une fille que je n’aurai préféré ne jamais connaître. Pour se servir de moi, me prendre pour une conne ça c’était la première. Par devant elle faisait la bonne copine et par derrière elle me rabaissait plus bas que terre. Je ne me souviens pas vraiment de tout ce qu’il s’est passé cette année-là, je crois que mon cerveau a fait abstraction car c’était trop dur à vivre.
    En troisième bien évidemment tout ça a continué, il y avait bien heureusement des moments d’accalmies qui m’ont permis de tenir le coup, c’était souvent en début d’année. Après vers le milieu de l’année tout ce manège recommençait. En cours on me faisait la misère, on me jetait divers choses dont je préfère oublier à la figure. Certains garçons en ont bien profité pour m’humilier.
    Mes cours n’ont jamais empathie de tout ça jusqu’à ma rentrée en seconde où je suis tombée sur une super classe, j’ai vraiment passé une année incroyable, mais mon travail en a subi les conséquences et j’ai redoublé.
    Et tout ce que je pensais derrière moi revint petit à petit lors de ma deuxième seconde. Je vous avoue que là j’ai un vrai blocage sur ces trois années, je ne pourrai vous raconter en détail tout ça car je n’arrive pas à me souvenir de beaucoup de choses. J’en ai le souvenir de certains mais pas tout. Enfin, à quelques détails près c’est toujours la même histoire : insultes, rabaissements, moqueries. Même des personnes censées être mes amis, du moins qui font semblant de l’être par devant et qui par derrière parle sur ton dos, qui rigolent quand les autres se moquent, d’autres qui profitent de ta gentillesse, qui t’insulte quand tu passes devant eux et encore beaucoup d’autres…
    J’évitais un maximum d’aller en soirée car sinon je faisais encore l’objet de brimades, même de personnes que je ne connaissais pas qui avaient dû entendre certaines rumeurs et comme tout le monde le sait les rumeurs c’est le reflet de la personne bien évidemment.
    J’ai également fait une autre belle bêtise durant ces années, j’ai commencé à me mutiler, non pas parce que je voulais mourir ou quoi que ce soit mais parce que je souffrais, je souffrais tellement que j’en suis arrivée à penser que je méritais tout ce qui m’était arrivé. Je voulais donc me faire souffrir encore plus. Je n’ai jamais pensé à me suicider, je me disais que tout cela passerait, que ça ne durerait qu’un temps.
    Et bien évidemment quand tu rentres chez toi le soir tout cela n’est pas fini, je recevais souvent des messages de numéros que je ne connaissais pas qui m’insultait car oui j’ai oublié de dire, certaines personnes dont j’ignore qui ont fait passer mon numéro à tout le lycée.
    Mon seul objectif en terminale était d’avoir mon bac pour partir le plus vite possible de ce lycée et ne plus jamais remettre les pieds dans un établissement scolaire. Je sentais tellement la fin arrivée que j’ai travaillé d’arrache pieds pour être certaine d’avoir mon bac.
    Sachez que tout ça je ne l’ai jamais raconté à quiconque, pas même à mes parents. Ils n’ont jamais soupçonné tout ça. Je pense qu’ils n’auraient pas compris et auraient pris la chose à la légère.
    J’imagine la question que vous avez dans la tête en ayant lu tout ça, « tu ne t’es jamais défendue ? », je l’ai fait pendant un temps, cela n’a été que mille fois pire. J’ai juste arrêté, j’écoutais, je rigolais pour faire comme si ne cela me faisait rien alors qu’au fond j’en souffrais horriblement.
    Je n’ai jamais craqué devant tous ces gens, je ne voulais pas montrer que tout cela ô combien me touchait.

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  12. Tout ceci pour dire à quel point les enfants et les adolescents peuvent être cruel entre eux, seulement parce que la personne qui est en face d’eux n’est pas comme ils voudraient qu’elle le soit, ne correspond pas à leur norme. Mais qu’elle est la norme, chacun est différent et chacun doit l’être, si tout le monde était pareil le monde serait morose.
    Et surtout ne faites pas comme je l’ai fait, ne rester pas tout seul, parlez-en à un adulte, à votre principal/proviseur, cela pourra arrêter tout ça.
    Et comme je l’ai déjà dit précédemment, il ne faut jamais rester seul dans ces moments.

    Aujourd’hui j’ai mon bac avec mention, je suis déscolarisée, je suis des cours par correspondance et je travaille en même temps. J’ai coupé tout contact avec les personnes que j’ai pu connaître au lycée.
    Je garde encore des séquelles de tout ça, quand je dois sortir, être en contact avec du monde, cela me terrorise, je cherche souvent des excuses pour ne pas y aller, j’ai le sentiment d’être jugé à chaque pas que je fais alors que ce n’est probablement pas le cas.
    Tout cela pour montrer que malgré tout ça je suis toujours là aujourd’hui, plus anéantie et plus forte que jamais aussi. Il me faudra bon nombre d’années pour me reconstruire après cela mais je compte bien y arriver, cet article est déjà un grand pas en avant car j’en avais jamais parlé auparavant.

    PS: cela fait peu de temps que j'ai découvert ta chaîne et j'aime beaucoup tes vidéos. Et très bon article, c'est bien que les gens avec de la notoriété commencent à parler de tout ça ! Ca va sans doute en aider beaucoup. Bisous

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  13. Bonjour,
    ton article est très vrai et tout ce que tu dis est vraiment intelligent et je te rejoins totalement sur le point de l'éducation aux médias. Les enfants de plus en plus jeunes vont sur des réseaux sociaux ( ma voisine de 12 ans qui est sur ask, snap chat, facebook et instagram ...) Ask c'est vraiment une appli bien pourrie car je ne vois qu'insultes et rabaissements et malheureusement ces jeunes ados n'ont pas le réflexe de simplement supprimer ces sites car ils placent trop d'importance à ce que pensent les autres ... J'ai tenté de faire institutrice primaire et j'aurais aimé faire un tfe sur ce domaine malheureusement cette voie fut un échec mais je me suis mieux réorientée en intit maternelle. Avec ces petits bouts pas possible de travailler là dessus, j'essayerai déjà de leur apprendre le respect des autres et de soi. Mais si plus tard, je fais ma passerelle primaire, je ferai de mon mieux, si je suis dans une classe de 5 ème 6 ème pour leur apprendre de manier ces réseaux avec prudence...
    Merci pour cet article plein de vérité, bonne continuation

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  14. coucou, un SUPERBE ARTICLE bravooooooo

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  15. Merci pour cet article et merci également à Pauline B pour son témoignage. Je suis contente que les choses bougent enfin.

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